Alors que le Sénégal a été témoin de manifestations et de troubles civils par le passé, il est troublant de constater que l’option de couper Internet est devenue une réponse standard du gouvernement sous le mandat du Ministre de l’Économie Numérique et des Télécommunications. Cette tendance alarmante soulève des questions sérieuses sur l’abus de pouvoir et la manipulation de la sécurité nationale à des fins politiques.
Il est important de rappeler que les manifestations et les troubles civils sont des aspects inhérents à toute société démocratique. Cependant, au lieu de chercher des solutions pacifiques et inclusives pour résoudre les problèmes, le gouvernement semble opter pour une approche autoritaire en coupant Internet, privant ainsi les citoyens de leur droit fondamental à la liberté d’expression et à l’accès à l’information.
L’argument de la sécurité nationale est devenu une excuse commode pour justifier ces mesures répressives. En réalité, la coupure d’Internet ne fait qu’exacerber les tensions et les frustrations au sein de la population, tout en entravant la capacité des citoyens à communiquer et à s’organiser pacifiquement.
De plus, en comparaison avec d’autres pays qui ont réussi à gérer les manifestations sans recourir à de telles mesures extrêmes, il est clair que la coupure d’Internet n’est pas une solution efficace ni justifiable. Au contraire, cela envoie un message troublant selon lequel le gouvernement est prêt à sacrifier les droits démocratiques fondamentaux pour maintenir son pouvoir en place.
Il est donc impératif que les citoyens et la communauté internationale condamnent fermement ces actions et exigent que le gouvernement respecte les droits numériques et civils de tous les Sénégalais. La liberté d’Internet ne doit pas être sacrifiée au nom de la sécurité nationale.
