Aujourd’hui marque un tournant historique pour le Sénégal avec le lancement de Gaindesat, le premier satellite sénégalais, en collaboration avec SpaceX. Ce satellite représente non seulement une avancée technologique majeure pour le pays, mais également l’aboutissement de plusieurs années de travail acharné de scientifiques et ingénieurs sénégalais.
Sous la direction du Pr. Gayane Faye, coordonnateur du Programme spatial sénégalais (Sensat) et enseignant-chercheur à l’Institut des sciences de la terre (IST) de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), le projet Gaindesat a été conçu pour répondre aux besoins stratégiques du Sénégal. Le satellite sera utilisé pour diverses applications cruciales telles que la surveillance climatique, la gestion des catastrophes naturelles, le suivi de la végétation et de l’agriculture, la surveillance de la qualité de l’air et de l’eau, ainsi que la cartographie, la géolocalisation, la sécurité et la défense.
Le lancement de Gaindesat est la concrétisation d’une vision portée par l’Agence Sénégalaise d’Études Spatiales (ASES) sous la direction de M. Maram KAIRE. Ce satellite témoigne de l’engagement du Sénégal à intégrer les technologies spatiales dans sa stratégie de développement durable. Ce projet met également en lumière le partenariat international, notamment avec le Centre Spatial Universitaire de Montpellier (CSUM) en France, où le satellite a été développé et testé.
Gaindesat est un symbole fort de l’innovation et de la souveraineté technologique du Sénégal, illustrant parfaitement comment le pays peut tirer parti de l’espace pour soutenir son développement socio-économique. La réussite de ce projet n’aurait pas été possible sans la détermination et la collaboration de nombreux acteurs, incluant le Pr. Ibrahima Diaw, qui a joué un rôle clé dans la mise en œuvre technique de Gaindesat.
Avec ce lancement historique, le Sénégal se positionne comme un acteur émergent dans le domaine spatial en Afrique, prêt à exploiter les possibilités offertes par l’espace pour répondre aux besoins nationaux et contribuer à l’avancée scientifique mondiale.